A) Observer

Observer, écouter, consulter. Le point de départ est la récolte d’informations sur les données réelles. Les données macroéconomiques et statistiques, lorsqu’elles sont disponibles, permettent de visualiser l’ensemble des scénarios. Mais les recensements sont rares, les informations désorganisées même au niveau des administrations des États, les estimations sont donc approximatives.

Il faut donc explorer la réalité quotidienne en écoutant les demandes d’individus et de groupes réunis pour mener à bien des projets qui, à divers titres, visent le respect des individus et des territoires, l’inclusion, la solution de problèmes souvent ignorés. Grâce à une approche ascendante. Il est donc nécessaire d’observer les situations vécues, d’écouter les voix de ceux qui les affrontent afin d’en comprendre la portée et les solutions possibles.

Upside-down. L’observation et l’écoute de la criticité spécifique représente une base pour vérifier si et comment celle-ci est vécue et gérée dans d’autres contextes sociaux et géographiques. Le problème identifié existe-t-il ailleurs ? Quelqu’un a-t-il trouvé un moyen de régler le problème, en privé et/ou en public? Des normes, des bonnes pratiques, des idées et des projets ont-ils été développés ? De bas en haut, du particulier au général, une solution est toujours possible.

 

B) Partager

Le partage est l’occasion offerte à chacun d’entre nous de passer du ‘contemplatif’ (ou indifférence, selon le point de vue) à l’action. La responsabilité sociale est utile dans chaque geste, des choix de consommation responsable à la collecte séparée des déchets. Mais cela ne suffit pas, sans quoi le monde ne serait pas dans cet état aujourd’hui. Il est possible de faire plus.

Relier les expériences positives des nombreux projets utiles à la communauté, réalisés jusqu’à présent dans les différents territoires. Les problèmes, expériences, mesures adoptées et solutions possibles. Traiter les données, avec la tête et le cœur, afin de résoudre les points critiques. Mettre en évidence, en donnant une visibilité adéquate, afin de pouvoir organiser le soutien.

Égalité ne se contente pas d’écouter, d’observer et de partager. Les problèmes sont là pour être affrontés avec l’efficacité nécessaire à leur résolution, sans répit. Notre mission est la suivante: participer activement à la société pour que la transformation se déroule de manière concrète et tangible, à travers les projets que nous commençons et que nous poursuivons jusqu’à leur conclusion.

C) Agir ensemble

Agir ensemble pour le bien et le respect des personnes, des animaux et de l’environnement est la raison d’être d’Égalité. Les bonnes intentions ne suffisent pas, encore moins les bonnes paroles ou expressions de solidarité. Nous avons besoin d’engagements concrets et d’aide, non pas envers l’association, mais envers nous tous et ceux qui nous entourent. Le bien entraîne d’abord le bonheur de celui qui le fait et il est contagieux, quand on l’apprend, il est difficile de s’en débarrasser.

Le travail et les tâches quotidiennes sont à la portée de tous, agir pour les autres est un choix qui nécessite une grande attention. Il faut décider quelles activités entreprendre, même si l’on choisit de soutenir un seul projet jusqu’à son achèvement, et maintenir son engagement avec constance. La responsabilité n’appartient pas à un groupe de quelques privilégiés, mais est de nous tous. Nous pouvons tous faire la différence, concrètement. Et convaincre ou contraindre les quelques privilégiés à participer au bien commun.

Égalité vise à obtenir la participation de tous ceux qui entendent agir pour le bien commun. En rapportant ce concept à l’éthique et aux critères sur lesquels reposent les conventions internationales relatives aux droits de l’homme fondamentaux et à l’écosystème. Avec une attention particulière pour les droits des communautés les plus vulnérables – enfants et personnes âgées, femmes et genres, handicapés et malades – ainsi que pour les Objectifs de Développement Durable (Sustainable Development Goals, SDGs) programmés pour 2030 par les Nations Unies.

(Dario Dongo)